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Crise du lait : Europe, PS et UMP sont tous coupables !
08/08/2010 09:10
Les raisons de la crise
Elles sont simples. Avec les réformes de la PAC, le prix minimum des produits agricoles a été supprimé. Du coup, il évolue en fonction des évolutions du marché. En 2009, avec la crise économique, les conséquences ont été dramatiques. Après une baisse de 20% en 2008, les revenus des agriculteurs ont reculé de 34% en 2009, soit une division par deux en seulement deux ans. Leur revenu moyen est passé de 28 500 à 14 500 euros en moyenne (ce qui signifie qu’environ la moitié des agriculteurs gagnent moins que cette moyenne, pourtant déjà guère élevée).
Les producteurs de lait avaient été parmi les principales victimes de cette évolution puisque leur revenu avait chuté de 50% pour la seule année 2009. La légère remontée des cours cette année avait fait espérer une remontée suffisante pour assurer l’équilibre économique de leur filière mais les négociations avec les industriels n’ont pas permis un accord sur un prix suffisant, du fait des prix inférieurs d’autres marchés européens, notamment Allemand. Dans le cadre de cette nouvelle PAC, les agriculteurs sont la cinquième roue du carrosse des marchés agricoles…
Des solutions existent pourtant
La position du gouvernement est particulièrement hypocrite puisque l’UMP (comme le PS) a accepté toutes les réformes qui ont mené à la situation actuelle, où les revenus des agriculteurs sont la variable d’ajustement de ce nouveau marché déréglementé. Depuis trois ans, tous les ministres de l’agriculture disent comprendre les agriculteurs, mais la France n’a pas profité de sa présidence de l’Union pour pousser une réforme de la PAC qui mettrait fin à ces situations intenables.
La solution, c’est de remettre en place un prix minimum (et des quotas s’il y a surproduction), mais aussi relocaliser la production. En effet, la libéralisation aboutit à une plus grande concentration de la production et comme l’agriculture est une activité fortement soumise aux aléas climatiques, il est évident qu’une plus grande concentration aboutit à une plus grande volatilité. Seule la relocalisation permettra de stabiliser des marchés que la libéralisation a rendus à la loi de la jungle.
La libéralisation, promue par Bruxelles et acceptée par l’UMP comme le PS est responsable de la situation intenable dans laquelle se trouvent les agriculteurs aujourd’hui. Sur ce sujet, je vous invite à lire un article très intéressant paru sur Rue89
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Nous, peuples d'Europe
05/08/2010 11:05
Nous, peuples d'Europe
Par Susan George
Livre Broché
Paru le : 28/09/2005
Editeur : Fayard
ISBN : 2-213-62546-8
EAN : 9782213625461
Nb. de pages : 251 pages
Résumé
Nous avons été témoins en France, dans les mois qui ont précédé le référendum du 29 mai, d'un des plus formidables débats qu'il nous ait jamais été donné de connaître. Passion, raison, connaissances, interprétation, énergie, engagement - tout y était. Mais dans bien d'autres endroits en Europe le débat ne semble même pas nécessaire tant la règle du jeu européen paraît sinon claire, du moins acceptée par tous sans examen critique. Aujourd'hui, il faut expliquer les raisons du Non français pour contribuer à la construction d'une citoyenneté européenne. Comment, pourquoi se doter d'une Constitution, émanation du peuple, si le peuple fait défaut ? Que proposer si ce peuple n'existe pas ou, pire, n'a aucune envie d'exister ? Comment faire si nous n'arrivons pas à construire une citoyenneté et une opinion publique proprement européennes ? Ce serait alors la victoire du marché. Si nous laissons faire, il y aura bien sûr d'autres batailles dans l'avenir, mais toutes auront les mêmes enjeux : essayer d'empêcher que de nouveaux secteurs ne tombent entre les griffes du secteur marchand, empêcher la protection sociale de se dégrader encore davantage, les services publics d'être privatisés, les inégalités de se creuser... Citoyenne française, Européenne convaincue, Susan George a fait campagne pour le Non dans le cadre d'Attac et des " collectifs ". Dans ce texte court et incisif, elle démontre que l'Europe a besoin d'une orientation radicalement différente, rompant avec la vision néolibérale incarnée par
la Constitution , mais explique aussi pourquoi l'effort pour faire émerger une autre Europe dans un autre monde, loin de s'arrêter avec la victoire du Non en France et aux Pays-Bas, ne fait que commencer.
L’auteur
Susan George est l'une des hautes figures du mouvement altermondialiste. Politologue, vice-présidente d'Attac, elle est notamment l'auteur du Rapport Lugano (Fayard, 2000) et de Un autre monde est possible si... (Fayard, 2004)
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Les Khmers roses
05/08/2010 10:48
Les Khmers roses
par François Devoucoux Du Buysson
Edition : Blanche
Paru le 04/11/2003
142 pages
ISBN : 2846280711
EAN : 9782846280716
Résumé : Alors qu'elle s'inscrit dans la sphère de l'intimité, l'homosexualité est aujourd'hui portée comme une revendication collective par des mouvements qui la brandissent comme un étendard. On assiste à l'émergence d'une idéologie homosexuelle dans la mesure où se met en place un système de représentation du monde qui s'appuie sur un noyau d'activistes, des intérêts puissants et l'indifférence molle de la société française devant la propagande gay. Les khmers roses qui diffusent cette idéologie homosexuelle se sont lancés à l'assaut des derniers vestiges de l'universalisme républicain. Leur entreprise de rééducation des esprits s'appuie sur un discours victimaire visant à culpabiliser la société française. Cette stratégie n'hésite pas à manipuler les faits historiques et stigmatise quiconque procède à un examen critique, faisant de l'homosexualité un débat interdit. Au cours des dernières années, au rythme entêtant de
la Gay Pride , l'idéologie homosexuelle a progressé de façon considérable, comme l'ont montré la création du PACS et l'élection d'un de ses adeptes à
la Mairie de Paris. Elle imprègne désormais les discours et les programmes des partis politiques, de gauche comme de droite, ce qui rend inéluctable la mise en oeuvre de ses principes. Le paradis communautaire dont rêvent les khmers roses pourrait vite tourner au cauchemar en enfermant les homosexuels dans un univers virtuel étouffant et morbide, camouflé par l'omniprésence du sexe et l'exaltation permanente de la fête, qui érige la consommation au rang de valeur, au risque de remplacer le triangle rose par un code-barres.
A propos de l'auteur :
François Devoucoux du Buysson est né en 1973, il est l'auteur de Une histoire d'amour, essai sur
la République française, paru en 2001. Les Khmers roses est son deuxième essai.
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Sarkozy, président le plus retoqué
05/08/2010 10:20
En proposant la déchéance de nationalité pour les Français «d’origine étrangère» ayant porté atteinte à la vie de policiers ou de gendarmes, Nicolas Sarkozy sait qu’une telle loi ne pourra qu’être invalidée par le Conseil constitutionnel. Mais peu lui importe : il lui suffit d’annoncer. La longue liste des lois retoquées depuis son élection le prouve.
par Bénédicte Charles

L’ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel Robert Badinter, comme le constitutionnaliste Guy Carcassonne, l’ont tous deux rappelé ce matin : une loi instaurant la déchéance de nationalité pour les Français d’origine étrangère reconnus coupables d’avoir porté atteinte à la vie d’une personne dépositaire de l’autorité publique, comme l’a annoncé Nicolas Sarkozy à Grenoble le 30 juillet dernier, ne pourrait être que retoquée par le Conseil constitutionnel. En effet, elle entrerait en contradiction avec l’article 1er de la Constitution qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »
Cela semble tellement évident qu’il est impossible que le président de la République — qui en tant qu’avocat a fait un peu de droit constit’ pendant ses études — ou à tout le moins l’un de ses conseillers, ne s’en soit pas aperçu avant de prononcer son discours de Grenoble. Alors quoi ? Une fois de plus, Nicolas Sarkozy joue sur l’effet d’annonce. Et peu lui importe que l’annonce ne puisse pas être suivie d’effet : les mots pour le dire remplacent les moyens pour le faire.
C’est particulièrement flagrant lorsqu’on regarde la liste des projets de loi annoncés tambour battant par Nicolas Sarkozy, et finalement retoqués par le Conseil constitutionnel.
Ainsi de la promesse de campagne la plus emblématique du candidat Sarkozy — la déduction fiscale rétroactive des intérêts d’emprunts immobiliers : dès le 16 août 2007, les Sages la jugeaient anticonstitutionnelle, la rétroactivité entraînant « une rupture caractérisée de l’égalité entre les contribuables ».
Quelques mois plus tard, le 15 novembre 2007, au terme d’une discussion fleuve à l’Assemblée nationale, une partie de la loi Hortefeux sur l’immigration est finalement invalidée par le Conseil : les juges constitutionnels rejettent l’amendement sur les statistiques ethniques, et réduisent la portée des dispositions sur les tests ADN.
En février 2008, la loi Dati sur la rétention de sûreté — qui permettait d’enfermer dans des centres spéciaux des criminels ayant purgé leur peine de prison, mais déclarés toujours dangereux par des experts — est à son tour amputée : elle ne pourra pas s’appliquer pleinement de façon rétroactive, ce qui diffère son application réelle de plusieurs années.
C’en est trop pour Nicolas Sarkozy, qui demande alors au premier président de la Cour de Cassation, Vincent Lamanda, d’«examiner la situation née de la décision du Conseil Constitutionnel » et de faire « toutes propositions utiles d’adaptation de notre droit ». Une tentative de contournement qui déclenche une levée de boucliers dans toute la magistrature.
Mars 2008. Plusieurs articles du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 sont censurés par les Sages : notamment le texte qui prévoyait la suppression progressive du régime de sur-pensions des fonctionnaires retraités dans certains départements et territoires d’outre-mer.
10 juin 2009 : la loi Hadopi est, pour l’essentiel, retoquée par le Conseil. Ainsi, la mesure phare, la riposte graduée, est-elle invalidée :l’abonnement internet ne pourra pas être suspendu automatiquement au terme d’une série d’avertissements comme le prévoyait le projet. Seul un juge est habilité à prononcer pareille sanction.
6 août 2009 : le Conseil constitutionnel censure la partie de la loi sur le travail dominical accordant un statut particulier à Paris. Motif : elle privait le maire de la capitale du pouvoir, dévolu aux maires d’autres communes, de proposer des extensions d’ouvertures.
29 décembre 2009 : la loi sur la taxe carbone, annoncée avec tambour et trompettes trois mois plus tôt, est annulée par les Sages deux jour avant son entrée en vigueur prévue pour le 1er janvier 2010.
Février 2010 : Nicolas Sarkozy nomme Michel Charasse au Conseil constitutionnel. Une décision présentée comme un nouveau signe d’ouverture. En réalité, Charasse, exclu du PS en 2008, est un fidèle sur lequel Nicolas Sarkozy sait pouvoir compter.
Cela ne suffit apparemment pas : saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel vient de déclarer le dispositif ordinaire des gardes à vue contraire à la Constitution !
Un autre aurait fini par ne plus s’y risquer. Pas Nicolas Sarkozy qui, au contraire, a choisi d’aller plus loin en proposant une loi ouvertement en contradiction avec la Constitution. Une preuve de plus que le président est un homme de moment, de gesticulation, de verbiage. Mais pas d’action.

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Prix du lait : il faut cesser de signer à Bruxelles et pleurer à Paris !
05/08/2010 09:23
COMMUNIQUE DE PRESSE
La résurgence du contentieux sur la fixation du prix du lait démontre que les solutions engagées par le gouvernement depuis un an ne sont au mieux qu’un pis-aller, au pire un trompe-l’œil.
Condamnée à une concurrence européenne sauvage et intenable, qui doit être intensifiée par la future réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), la production laitière française – comme de nombreuses autres filières agricoles de notre pays – est peu à peu étranglée par la toute-puissance des industriels et distributeurs, qui invoquent les prix moindres dans des pays voisins.
Cette situation ne peut plus durer. De deux choses l’une : soit il existe toujours une PAC réellement régulatrice et protectrice de l’agriculture européenne et alors il faut la rendre plus efficace, tout en améliorant sa gestion jusqu’à présent trop bureaucratique. Soit l’Europe fait le choix d’une dérégulation totale, contradictoire avec la nécessité stratégique de maintenir une agriculture forte, voire avec la notion même de « PAC », et la France doit s’autoriser à réguler directement son marché agricole.
Il n’est plus admissible, en tout cas, de voir un ministre français de l’Agriculture approuver à Bruxelles la dérégulation tous azimuts du secteur et s’indigner à Paris des dégâts humains, économiques, sociaux et territoriaux provoqués par les caprices du marché, conséquence fatale de cette politique. Au lieu de « comprendre » et d’« espérer », il serait temps que le ministre agisse !
Debout la République appelle une fois de plus le gouvernement français à fixer lui-même le prix du lait dès lors que l’interprofession n’y parvient pas de manière satisfaisante et équilibrée. Cette reprise en main doit durer jusqu’à ce que les négociations sur la future PAC permettent d’y voir plus clair sur l’avenir de l’agriculture française en Europe.
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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